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LA CATASTROPHE DE TCHERNOBYL

Le 26 avril 1986 à 1h23 du matin, une explosion retourne la dalle de béton du réacteur numéro 4 de la centrale ukrainienne de Tchernobyl.

Malgré l’alerte forte des appareils de mesure, personne n’ordonne l’évacuation.
Les pompiers partis éteindre l’incendie n’étaient pas protégés et certains sont morts dans les semaines qui ont suivi. Les habitants de la ville de Tchernobyl ont été évacués seulement 10 jours plus tard. Les autorités ont annoncé 31 morts et 237 blessés.
En réalité, il s'agit plutôt de 15.000 morts et des millions d'handicapés.

Avec les vents, la catastrophe nucléaire touche les trois-quarts de l'Europe. Une épidémie de cancers de la thyroïde - due à l'iode radioactif craché par le réacteur - frappe aujourd'hui des milliers d'enfants et d'adolescents en Ukraine, en Biélorussie et en Russie.
Le réacteur abimé est toujours dangereux : il contient encore 97 % des éléments radioactifs. On a construit sur le réacteur une enveloppe de béton comme protection. Mais le béton s’abime très vite et laisse passer l’eau de pluie qui ensuite va contaminer les réserves souterraines.
En 2010 a débuté la construction d'une énorme arche métallique pour recouvrir le réacteur et éviter les dispersions d’éléments radio-actifs pendant les travaux de « nettoyage » qui dureront plusieurs dizaines d’années.

EN BELGIQUE :
 La Belgique a deux centrales nucléaires destinées à la production d’électricité. L’une se trouve à Doel (et contient 4 réacteurs en fonctionnement) et l’autre à Tihange (3 réacteurs en fonctionnement). Les réacteurs de ces centrales ont été installés entre 1975 et 1980.
À la lecture de la note de l’Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFNC), la conclusion s’impose : Il faut immédiatement mettre à l’arrêt les réacteurs à risque de Doel 3 et Tihange 2. Quant aux autres réacteurs, ils doivent également être progressivement fermés, et assez rapidement. 
 En cas d'accident nucléaire, la prise de comprimés d'iode stable protège la thyroïde de l'iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l'environnement. Mais cette prise d’iode est-elle réellement efficace en cas de catastrophe nucléaire ? Pas vraiment. Les pilules d’iode agissent certes contre l’iode radioactif, et protègent la tyroïde mais elles n’ont pas d’effet contre les autres matières radioactives qui s’échappent des centrales et elles doivent être ingérées plusieurs heures à l'avance pour être efficaces.
En cas de catastrophe, notre eau potable sera contaminée. Notre production alimentaire sera contaminée et devra être détruite.  Nous devrons évacuer rapidement.  Mais ensuite ?  Où va aller la population ? Quelques lieux de rassemblement ont été désignés, mais combien de temps pourront y rester des dizaines de milliers de personnes ?  Comment soigner ceux qui seront atteints ?  Et comment décontaminer les personnes et leurs affaires ? 

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